Eveil aux langues picto

Atzéo et l’Éveil aux langues

Éveil aux langues

LA RICHESSE DE CES OUTILS REPOSE SUR LA MULTIPLICITÉ DES LIENS AUDIOS POUR VINGT LANGUES.

Il apparait manifestement que les livres « Explorateurs des langues » et « Détectives des langues » ainsi que le passeport des langues sont complémentaires des activités proposées dans les programmes d’Études en Fédération Wallonie- Bruxelles.

Nous vous suggérons :

  • soit de partir de situations de communication vécues en classe et de les prolonger avec nos outils dans la rencontre des différentes langues de différents pays ;
  • soit de partir de la dimension phonologique et culturelle d’une langue à travers nos outils pour aller à la rencontre de propositions de vos programmes.

Aussi, nous vous suggérons, comme dans les divers programmes d’études :

  • de repérer les diverses langues des familles de la classe ou de l’école ;
  • de repérer dans l’environnement des situations de plurilinguisme ;
  • d’interagir en alternant les langues dans les rituels ;
  • de comparer les langues entre elles au niveau de l’oral et de l’écrit ;
  • d’observer les alphabets entre eux ;
  • de dégager des similitudes dans l’écriture des nombres ;
  • de découvrir un livre de jeunesse (ou une BD) dans différentes langues ;
  • de chercher d’autres repères culturels…

Le kamishibaï en classe et l’éveil aux langues

Si vous connaissez un minimum l’anglais ou l’allemand, les éditions Callicéphale proposent des Kamishibaïs bilingues ou trilingues. Ce matériel peut être utile dans vos moments d’éveil aux langues.

Les référentiels évoquent clairement l’usage de ce moyen

Référentiel FWB – Éveil aux langues – Balises de progression et ressources… – p. 12

Exemple d’activités possibles :

  • Rencontrer des réalités culturelles et linguistiques différentes : chansons ou musiques caractéristiques, cuisines, arts, sports, systèmes d’écriture…
  • Découvrir des traditions différentes (façons de vivre, de manger…) et des fêtes caractéristiques…
  • Écouter des histoires…
  • Interviewer des gens d’origine étrangère…

CECP – M1-M3 – Éveil aux langues I Repères méthodologiques disciplinaires – p. 204

Dans l’énumération des outils utiles pour l’Eveil aux Langues
Le kamishibaï permet aux langues de la classe, de la communauté et, plus largement, du monde, de cohabiter avec le français. Le récit se compose alors de mots, de phrases, d’expressions ou d’onomatopées dans une ou plusieurs langues.

FédEFoC p. 137  Programme de l’École maternelle – Vol. 2 – Éveil aux langues

Choisir une histoire simple et connue des élèves ‒ déjà entendue en langue* de scolarisation.
Annoncer aux élèves que l’on va chaque jour écouter cette histoire dans une autre langue. Il peut être utile d’écouter plusieurs fois la même langue pour pouvoir repérer les similitudes.

Lors de l’écoute dans les autres langues, mettre régulièrement en pause et interagir avec les élèves.

Pourquoi ces carnets de voyage pour l’éveil aux langues ?

L’Éveil aux langues est désormais une matière à enseigner dès les maternelles. C’est une chance énorme pour nos enfants de découvrir un autre monde que le leur, en ouvrant leurs sens sur la diversité culturelle et linguistique autour d’eux et bien au-delà. Car c’est bien cela l’enjeu : faire en sorte que l’enfant, par nature centré sur lui au début de sa vie, prenne conscience de son environnement, des différences mais aussi des points communs qui le relient aux autres.

Les enseignants et les directions nous demandent conseil pour aborder les langues avec les tout-petits dans le cadre scolaire. C’est tout naturellement que nous apportons notre aide en créant différents outils concrets, efficaces et joyeux. Les ouvrages renferment des propositions, des pistes concrètes et des suggestions à utiliser comme points de départ pour vos leçons, comme fil conducteur ou comme tout ce qui vous semblerait utile.

Ces carnets de voyages sont là pour vous inspirer et pour faciliter vos recherches et vos préparations en amont afin de bien vivre en classe l’Éveil aux langues. Nous partons du principe qu’ils viennent soutenir l’enseignant dans sa mission d’Éveil aux langues. Notre but est de mettre à votre disposition des suggestions, des idées et du matériel sonore et visuel pour offrir aux élèves l’accès plus facile à une langue ou un pays. Grâce aux nombreux QR codes, vous disposez de la possibilité de montrer et faire entendre facilement une autre langue. Car oui, les enseignants ont bien le droit d’être épaulés et soutenus dans cette mission pour laquelle au départ ils n’ont pas été formés. C’est un travail colossal que d’effectuer ces recherches et préparations en amont. Nous avons choisi d’être au rendez-vous pour vous aider !

Vous le constaterez, l’univers Tradanim avec ses arcs-en-ciel et sa mascotte Pop se retrouvent forcément dans cet outil. L’arc-en-ciel est pour nous le symbole du pont qui relie les Hommes de toutes les couleurs à travers le monde. Des ponts colorés donc à bâtir, à réparer, à consolider qui nous rappellent à tous notre responsabilité de créer et prendre soin de belles relations humaines harmonieuses.

Nous faisons le vœu que ces ouvrages facilitent grandement votre animation de l’Éveil aux langues et que vous viviez en classe des moments réellement agréables et riches.

Nous faisons le vœu que vous partagerez avec nous le vécu en classe. Racontez-nous comment cet outil vous facilite l’Éveil aux langues, montrez-nous à travers vos petits films ou témoignages comment cela se passe dans votre classe. Rejoignez notre communauté sur la page Facebook « Éveil aux langues dans votre classe by TRADANIMÉVEIL © » pour bénéficier d’un suivi, de conseils, de partages d’expériences, de surprises et de concours.

Au grand plaisir de vous lire, de vous entendre ou de vous rencontrer. Avec enthousiasme, énergie et dynamisme.

Fanny et Véronique

Sept astuces pour l’Éveil aux langues

En plus des dossiers par langue, des QR codes, des documents à télécharger, de la fiche de l’élève, voici un certain nombre de propositions qui donneront plus de sens à cette nouvelle discipline.

Astuce 1. Et si on commençait par les langues de la classe ?

Commencer par les langues de la classe, c’est inviter les élèves à parler d’eux, de leurs familles et découvrir les richesses de la classe.

Étape 1 : enquêter
Enquêter, c’est attirer l’attention sur le fait qu’il n’y a sans doute pas que le français qui est représenté dans la classe.

Étape 2 : valoriser
Valoriser, c’est mettre en valeur le patrimoine, la langue, la culture de chacun en plantant immédiatement les valeurs associées de respect, richesse, diversité, tolérance…

Étape 3 : représenter
Représenter, c’est trouver votre manière de symboliser les différentes origines de la classe : • un panneau avec les bonjours dans les langues de la classe ;
• une farandole en papier d’écoliers autour d’une planète terre ;
• des drapeaux qui représentent les pays ;
• des épingles ou marquages sur une carte ;
• des gommettes sur le planisphère.

Peu importe la représentation, du moment que cela reflète une partie de leur identité. Gardez le même système de représentation pour toutes les nouvelles langues que vous découvrez.

Astuce 2. Et si on créait un « coin Éveil aux langues » ?

Un coin Éveil aux langues offre une belle visibilité à la démarche d’Éveil aux langues. Voici une proposition pour le mettre facilement en place dans une classe.

Étape 1 : désigner un endroit
dans la classe
Qu’il s’agisse d’un pan de mur, d’un espace particulier ou d’un endroit symbolique tel qu’une étagère, choisissez avec les élèves un endroit qui sera désormais dédié à l’Éveil aux langues.

Étape 2 : décorer l’endroit choisi
Avec l’aide des enfants, placez déjà un premier

objet pour ouvrir symboliquement cet espace dédié désormais à l’Éveil aux langues et symbolisant donc les voyages, les arcs-en-ciel, la planète, le monde…

Étape 3 : inclure une mappemonde ou un planisphère
Pour décorer votre « coin Éveil aux langues », vous pouvez y inclure une représentation de la carte du monde afin qu’ils associent les voyages à des déplacements à l’échelle de la planète. « Ce pays est bien plus loin, il faut traverser un océan, pensez-vous qu’on puisse y aller en voiture ?… »

Astuce 3. Et si on utilisait la métaphore des explorateurs ?

Une métaphore permet de rendre les découvertes encore plus concrètes et motive l’élève. Pour les élèves de maternelles, nous vous proposons la métaphore des « explorateurs » et pour les primaires la métaphore des
« détectives ».

Étape 1 : expliquer aux élèves que nous allons jouer à devenir des explorateurs
Et oui, pour partir à la découverte de nouvelles langues et cultures, de nouveaux pays, nous sommes désormais des EXPLORATEURS. Expliquez-leur ce qu’est un EXPLORATEUR.

Étape 2 : équiper les explorateurs
Un explorateur s’équipe toujours avant de partir en voyage. « J’enfile mon sac à dos », « Je

mets mon chapeau », « Je prends mes jumelles »… Associez un geste à chacune de ces phrases qui resteront des phrases-clés pour « partir en voyage ».

Astuce 4. Et si on utilisait une mascotte ?

Utiliser une mascotte, surtout pour les plus jeunes, présente d’innombrables atouts :
• elle peut jouer le rôle de fil conducteur tout au long des voyages ;
• elle constitue un lien affectif rassurant permettant de se sentir dans de

bonnes conditions pour partir vers l’inconnu ; • elle est un objet de transition école-famille…

Avertissement : la mascotte n’est en aucun cas un substitut d’une rencontre humaine. Au contraire, la mascotte accompagne les élèves dans leurs découvertes et recherches, leur souffle l’idée d’inviter tel ou tel parent allophone en classe, demande pour se faire photographier avec la personne invitée en classe…

Étape 1 : choisir avec les élèves une mascotte qui vous accompagne dans les voyages
Si vous connaissez Tradanim, nous vous recommandons la mascotte Pop qui fait déjà partie de tout l’univers Tradanim et que vous retrouvez dans les différentes séquences de jeux telles que « le défi de Pop », « la devinette de Pop »… Vous pouvez vous procurer la mascotte Pop via le site www.tradanim.com.

Sinon, vous pouvez toujours opter pour une mascotte de votre choix.

Étape 2 : placer la mascotte dans le coin Éveil aux langues
Pourquoi ne pas installer un petit lit, un trône, un fauteuil, un hamac, une boîte ou ce que

vous voulez qui permet à la mascotte de se sentir bien dans votre coin Éveil aux langues ? Les mascottes adorent être bien installées.

Étape 3 : « utiliser » la mascotte
Vous pouvez, par exemple, aller systématiquement chercher la mascotte dans votre coin

Éveil aux langues lors de vos voyages en arc-en-ciel. Elle devient alors le témoin et le relais des découvertes à chacune de vos explorations. Ses oreilles enregistrent, tout comme les nôtres, les sonorités et mélodies des nouvelles langues découvertes.

Astuce 5. Et si on encourageait les élèves à ramener des « trésors » ?

Un trésor, c’est précieux. Quoi de plus motivant que de ramener des trésors de ses voyages ?

Étape 1 : indiquer aux enfants que toute découverte est la bienvenue
Indiquez leur que toute découverte ou lien qu’ils peuvent faire en classe ou même chez

eux, seuls ou avec leur famille, est la bienvenue. Les explorateurs ont hâte d’entendre les récits de leurs amis et de découvrir les trésors.

Étape 2 : les encourager à ramener des trésors en classe
Tout trésor fera l’affaire s’ils arrivent à le relier à une découverte d’une autre langue, pays

ou culture. Un souvenir de vacances, une carte postale, une pierre venant d’un autre pays, un drapeau, une illustration trouvée dans un magazine, des écritures identifiées en provenance d’un autre alphabet… Laissez-les amener, présenter et placer leurs trouvailles trésors dans le coin Éveil aux langues.

Étape 3 : faire vivre votre coin Éveil aux langues
Il s’agit de faire circuler les trésors, leur permettre aussi de voyager plutôt que de leur faire

prendre la poussière, de leur permettre aussi d’être observés et manipulés plutôt que de servir de vitrine. Pourquoi ne pas organiser de temps à autre une « exposition » à présenter à une autre classe ou aux parents ?

Astuce 6. Et si on chantait pour partir en voyage ?

Étape 1 : choisir « votre » chanson d’Éveil aux langues
Vous pouvez choisir une chanson qui symbolise les langues dans le

monde. Nous vous recommandons de choisir une chanson francophone parlant des langues étrangères. Voici quelques exemples :

  • Polyglotte – Henri Dès
  • Dire bonjour, c’est joli – Hello to All the Children of the World
  • Les Enfantastiques – Wee Sing

Étape 2 : utiliser votre chanson d’Éveil aux langues
Jouant le rôle d’un ancrage positif, cette chanson donnera du baume au cœur aux élèves

pour partir en voyage. Les refrains ou une version courte peuvent être utilisés comme rituels.

Étape 3 : attirer l’attention sur l’importance de l’ouïe et de la vue pour bien découvrir et explorer
Un élève a toujours ses oreilles « bien propres » et ses yeux « bien réveillés ». Associez un petit geste rituel pour vous préparer à embarquer.

Astuce 7. Et si on créait un kamishibaï plurilingue ?

Et si l’Éveil aux langues, c’était aussi l’occasion de créer un « kamishibaï plurilingue » en incluant les langues de la classe ? Et pourquoi pas participer avec votre classe à un concours international gratuit ? Une véritable aventure qui mérite le détour.

Le concours Kamilala est un projet créatif d’inclusion sociale par l’ouverture aux langues et aux cultures. Porté par l’organisation Dulala en France, il a reçu le label « BONNE PRATIQUE » des projets Erasmus+.

Des Concours Kamishibaï plurilingues sont organisés dans différents pays aujourd’hui : France, Portugal, Grèce, Suisse, Italie, Espagne, Belgique, Canada, États-Unis et dans la zone AEFE Afrique.

Tradanim est l’organisateur du concours Kamilala pour la Belgique. N’hésitez pas à découvrir ce concours et à vous inscrire gratuitement via le site de Kamilala www.kamilala.org.

Le kamishibaï en classe : Applications pédagogiques

D’après : editions@callicephale.fr – www.callicephale.fr

1 . Définitions

Kamishibaï est un mot japonais qui veut dire littéralement théâtre de papier : kami (papier) et shibaï (théâtre). Dans un petit théâtre en bois, le butaï, on fait glisser des images en lisant une histoire. Le kamishibaï moderne naît véritablement à la fin des années 1920. Des conteurs parcouraient les villages, un butaï fixé sur leur vélo et les jours de marché lisaient des kamishibaï aux enfants, puis ils leur vendaient des bonbons. Très vite le kamishibaï entra dans toutes les écoles du Japon. Ce n’est qu’à partir de l’an 2000 que la technique se développa réellement en France.

2. Technique du kamishibaï

L’utilisation du kamishibaï est très simple mais il faut bien comprendre quelques grands principes car le kamishibaï n’est pas un album !

Trois éléments fondamentaux les distinguent :

  1. Le sens de lecture inverse du nôtre. Pour les spectateurs, l’image du kamishibaï se lit de droite à gauche contrairement à notre habitude (nous lisons de gauche à droite en occident).
  2. Le glissement des images l’une par rapport à la suivante : avec le kamishibaï le glissement et le chevauchement des images offrent la possibilité de créer la surprise, de faire bouger les personnages (des didascalies à l’arrière des planches guident le lecteur).
  3. La mise en scène, la lecture du kamishibaï est un vrai petit spectacle que nous détaillerons plus loin dans ce dossier.

Bien comprendre la dynamique propre au kamishibaï conditionne la réussite de la lecture. Deux méthodes sont possibles :

  • à la manière du comédien qui va le lire et lui donner vie sans s’en éloigner.
  • à la manière du conteur qui s’éloigne souvent du texte et prend des libertés avec la narration afin d’amener ses spectateurs à plonger dans son univers.

3. Le kamishibaï

Le terme kamishibaï désigne la série de planches. Chaque planche représente au recto une illustration destinée à être vue par le public. Au verso est écrit le texte correspondant à l’illustration que voient les spectateurs, les didascalies et à droite, la reproduction en miniature de l’image correspondante. Le nombre de planches est en général de 10 à 20 illustrations.
Il est important de noter que le format traditionnel japonais est de 380 x 275 mm.  La plupart des kamishibaï débutent par une planche titre (numérotée 0 chez Callicéphale), celle-ci peut être éventuellement retirée, selon la manière de débuter l’histoire.

4. Le butaï

Le butaï présente un grand intérêt pour conter un kamishibaï, il permet la mise en scène de l’histoire, capte l’attention des spectateurs et cache le lecteur s’il le souhaite.

On peut aussi jouer avec les portes, les claquer pour faire du bruit, les ouvrir et les fermer de manière séquentielle en cachant une ou plusieurs parties de l’image pour ainsi rendre le spectacle encore plus vivant.

Le butaï traditionnel est à trois volets, il doit être conçu de façon à faciliter la manipulation des planches. On peut proposer aux lecteurs qui ne sont pas à l’aise, par exemple, de ne pas remettre les planches à l’arrière dans le butaï mais, de les poser à plat derrière ce dernier. Il est aussi possible d’être à deux, un qui déplace les planches, le second qui les lit.

La posture du lecteur est une donnée que l’on doit définir a priori. À l’origine les lecteurs de kamishibaï (les gaïto) se tenaient debout à côté du butaï. De nos jours, le lecteur en milieu scolaire est généralement assis derrière le butaï, mais cela n’est pas obligatoire. En maternelle on est souvent à genoux, et on peut également bouger, montrer un détail d’une planche, etc.

Certains kamishibaï peuvent se raconter sans butaï, mais alors on perd une partie de la magie de l’outil.

5. Mise en place du spectacle :

Il faut veiller à ce que le butaï soit placé sur une surface suffisante pour sa stabilité. Il ne doit être ni trop haut ni trop bas afin que les spectateurs n’aient pas d’effort à faire pour voir le spectacle. Ajuster et disposer l’éclairage demande un soin particulier : le butaï ne doit pas être placé à contre-jour et l’idéal est de fournir un éclairage d’appoint, ciblé sur le théâtre. S’il n’est pas possible d’obtenir un éclairage électrique, bien veiller à un éclairage naturel assez clair. Il faut également penser à s’assurer que le lecteur ait assez de lumière pour lire le texte.

Lors d’une séance de kamishibaï, créer une ambiance propice à l’écoute est primordiale. Le décor ne doit pas distraire le public, les yeux doivent prioritairement être attirés par l’illustration.

Une bonne visibilité est nécessaire pour que le public puisse voir les planches. Si le spectacle se fait dans l’obscurité, fournir un éclairage d’appoint au conteur afin qu’il puisse lire le texte. Il est à noter, lorsque les planches du kamishibaï sont plastifiées, que les reflets gênent tous les spectateurs qui ne sont pas placés juste devant le butaï.

Le kamishibaï s’adresse à un public restreint au sein duquel les spectateurs, du plus éloigné au plus proche du butaï, doivent pouvoir lire les illustrations. Il est utile, avant le spectacle, de s’asseoir à la place des futurs spectateurs pour le tester.

Le kamishibaï est un support d’histoire complémentaire du livre et des autres moyens pédagogiques utilisés dans l’enseignement. Ses qualités fédératrices en font un outil idéal pour des travaux en groupe, l’apprentissage de la cohésion et de la création de façon harmonieuse.

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